C’est le désastre ?
Et alors ? Communiquez une bonne nouvelle !

Les bonnes nouvelles sont encourageantes et il est toujours possible d’en trouver une. D’accord, parfois, il faut creuser un peu.

N’empêche, je suis un fervent partisan de la communication positive.

L’objectif est de mobiliser, non ?

Lors d’une conférence, François Gemenne, co-auteur du rapport du GIEC, nous décrit un malentendu concernant le changement climatique. Lorsque l’on parle d’une hausse de 1,5 °C, ce n’est pas par rapport à la température ambiante, mais par rapport à la moyenne annuelle mondiale. Les écarts de températures « sont gigantesques et ont des conséquences gigantesques sur l’écosystème et les entreprises ». 

Et sur les personnes les plus démunies.

François Gemenne précise que le problème n’est pas binaire (on gagne ou on perd, 1,5 °C ou pas) mais graduel. Chaque action, même si elle semble de peu de conséquence face à l’ampleur du problème « va faire une différence encore plus importante qu’on se l’imagine ».

Un malheureux dixième de degré de moins que prévu peut sauver des milliers de vies.

Conclusion : toutes les actions, même isolées, même locales, même si elles paraissent insignifiantes, auront de l’effet. Dans notre quartier, dans notre village, dans notre maison, nous pouvons contribuer à rogner un petit millionième de degré et ce sera important.

N’est-ce pas une bonne nouvelle ?

N’avons-nous pas grand besoin de bonnes nouvelles ?

N’est-ce pas un bel appel à action ?

Je peux vous en trouver d’autres, moi, des bonnes nouvelles !

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